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   Disparition de Jean MEYER  
 
C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris aujourd’hui la disparition de Jean Meyer, ancien du GL 42 et du 1/150 RI.
Tous ceux qui l’ont côtoyé se souviendront d’un homme droit, modeste et d’une extrême gentillesse.
Depuis plusieurs années, la maladie l’avait éloigné des manifestations et cérémonies.
Sa dernière « grande manifestation » avait été à Saint-Rémy aux Bois en septembre 2014.
Jean avait témoigné dans le documentaire « Suite Lorraine, Sweet Lorraine » de Roger Viry-Babel et Nathalie Conq. Il avait également été interviewé à Saint-Rémy-aux-Bois sur les évènements de la forêt de Charmes.
Discret, il est toujours resté un membre fidèle de l’association. Il y a quelques semaines encore, il renouvelait sa cotisation.
Ses obsèques seront célébrées vendredi 24 novembre à 14h00 dans la chapelle de la maison de retraite « Saint Charles » à Bayon, où il résidait depuis plusieurs années.

A son épouse et à toute sa famille, nous adressons nos plus sincères condoléances.
 
 
EST REPUBLICAIN                 BANLIEUE SUD                 mardi 16 juillet 2013
Saint-Nicolas-de-Port
La Légion d’Honneur à Jean Meyer
Pierre Buhrel (à droite) a remis la Légion d’Honneur à Jean Meyer.
Lors de la cérémonie du 14 juillet, le lieutenant-colonel Pierre Buhrel a remis la légion d’honneur au grade de chevalier au lieutenant Jean Meyer.
Les états de service du récipiendaire sont éloquents. C’est à l’âge de 16 ans, en 1942, qu’il entre dans la résistance comme agent de liaison. Après le débarquement en juin 1944, il rejoint le maquis du secteur de Bayon, participant à des actions de harcèlement des troupes d’occupation. En septembre 1944, il coopère et combat avec les troupes américaines pour la libération de la région.
Croix de Guerre
En octobre, Jean Meyer s’engage au 1er bataillon du 150e régiment d’infanterie, prenant part aux combats dans le Pays Haut puis à la bataille de Royan. Décoré de la Croix de Guerre avec citation, il est démobilisé fin octobre 1945.
En janvier 1948, il s’engage au 10e bataillon de chasseur à pied à Ouezzane au Maroc. Victime d’un accident de ski, après sa convalescence, il est promu caporal-chef. Promu sergent en 1950, il sert en Indochine au 10e bataillon de parachutistes de chasseur et participe à de nombreuses opérations terrestres, fluviales et aéroportées. Promu sergent-chef en 1952, il est rapatrié en septembre.
En 1953, Jean Meyer est muté au 18e régiment d’infanterie parachutiste de choc et rejoint le 3e bureau de l’État-major à Bayonne puis Pau ; puis en août 1953 le 30e bataillon de chasseurs portés à Saarburg en Allemagne. Il obtient le grade d’adjudant et la médaille militaire.
En 1956, il part en Algérie : Oran, Nemours, puis au Maroc : Oujda, Taza, Marrakech. En avril 1960, promu adjudant-chef, il est affecté au 2e régiment de tirailleurs algériens à Lunéville puis Suippes et Charleville-Mézières. Il est ensuite muté au 11e BTA et arrive à Chevreul, en Algérie. Il est responsable du matériel et des transmissions mais prend part aux opérations. Cité à l’ordre du régiment, il reçoit la Croix de la Valeur militaire et rentre en métropole en 1962. Il quitte l’armée active et sert dans les réserves pendant 16 ans et acquiert le grade de lieutenant.

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