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Jeudi 12 décembre 2013

  Conférence sur
  Albert Lebrun 

Conseil Général de Meurthe-et-Moselle à 18h00












Albert Lebrun, est né le 29 août 1871 à Mercy-le-Haut (54, mais alors en Moselle) et mort le 6 mars 1950 à Paris.
Fils d'un agriculteur maire de son petit village, Albert Lebrun, remarqué par son instituteur, part faire ses études au lycée de Nancy. Brillant élève, il récolte de nombreux prix et entre à l'École polytechnique (Promotion X 1890), dont il sort premier, avant d'entrer au corps des Mines et de sortir également premier de l'École des mines en 1896.

Élu, en 1898, conseiller général d'Audun-le-Roman (54), il devient, en 1906, président du Conseil général de Meurthe-et-Moselle jusqu'en 1932. Il est élu député, le plus jeune de France, en 1900 . Sa circonscription est celle de Briey. Il est constamment réélu jusqu’en 1920, avec une interruption pour partir au front à Verdun comme commandant d'artillerie en août 1914.
Il est ensuite sénateur de 1920 à 1932. Durant ses mandats, il est président ou rapporteur général dans les deux Chambres d'importantes commissions (Budget, Armée, Colonies).
Ministre
Nommé ministre des Colonies à quarante ans dans les gouvernements Caillaux, Poincaré et Doumergue (1911-1914), Albert Lebrun se passionne pour le monde des colonies dont il reste l'un des référents dans l'entre-deux-guerres. Il joue un rôle important dans le coup de force d'Agadir (1er juillet 1911), préférant céder une partie du Congo à l'Allemagne pour gagner en échange un protectorat au Maroc et éviter un conflit avec l'Allemagne  . Ministre de la Guerre quelques jours en janvier 1913, il participe activement à la reconstruction de la France, en 1917-1919, comme ministre du Blocus puis des Régions libérées dans les gouvernements Clemenceau, mettant en œuvre son goût prononcé pour l'économie et sa vocation première d'ingénieur. Un désaccord avec Clemenceau en 1919 sur la présence de Louis Marin, qui avait voté contre le traité de Versailles, sur une liste commune qu'il conduisait pour les législatives dans son département, l'amène à démissionner du Gouvernement. Marqué par la guerre de 1914-1918, il demande, sans violence mais résolument, que l'Allemagne paie ses dettes.
Dans les années 1920, il représente la France à la Société des Nations. Président de la Caisse d'amortissement de 1926 à 1931, il participe avec son ami et compatriote lorrain Raymond Poincaré au redressement du franc. Il préside également le conseil d'administration de l'Office national des mutilés et réformés de guerre et fonde avec d'autres amis l'Académie des sciences coloniales.
Il est élu président du Sénat en 1931 
Président de la République
 Le 10 mai 1932, après l'assassinat de Paul Doumer, il est élu président de la République, et réélu le 5 avril 1939.
En mai 1940, avec Paul Reynaud, il est partisan du départ pour l'Afrique du Nord et est opposé à l'armistice. Il est cependant conduit, devant le courant majoritaire, à appeler le maréchal Pétain à la présidence du Conseil et le met en garde, en vain, contre l'influence néfaste de Pierre Laval. Il refuse de démissionner, obligeant ainsi Pétain à le contourner par le vote des pleins pouvoirs constituants, qui va l'écarter de fait du pouvoir. Il se retire alors à Vizille (Isère) chez son gendre, Jean Freysselinard. Placé en résidence surveillée par les Italiens, ces derniers, au moment de quitter la région, lui conseillent sans succès de partir car les Allemands vont venir les remplacer. Contacté par la Résistance pour une exfiltration en Algérie, peut-être parce que Roosevelt veut le remettre en fonction comme président pour écarter le général de Gaulle qu'il n'aime pas, Lebrun refuse. Mais Hitler préfère le faire enlever par la Gestapo avec André François-Poncet ; envoyé au château d'Itter dans le Tyrol autrichien de septembre à octobre 1943, il y retrouve de nombreux hommes politiques également pris en otage. Lorsque sa santé se dégrade, il est renvoyé en France.
Le mandat de président de la République d'Albert Lebrun finissait le 10 mai 1946. Le général de Gaulle le reçoit le 13 octobre 1944. D'après le récit que de Gaulle en fait dans ses Mémoires de guerre, durant l'entrevue, le président Lebrun lui indique son approbation : « J'ai toujours été, je suis en plein accord avec ce que vous faites. Sans vous, tout était perdu. Grâce à vous tout peut être sauvé. Personnellement, je ne saurais me manifester d'aucune manière, sauf toutefois par cette visite que je vous prie de faire publier. Il est vrai que, formellement, je n'ai jamais donné ma démission. À qui d'ailleurs, l'aurais-je remise, puisqu'il n'existait plus d'Assemblée nationale qualifiée pour me remplacer ? Mais je tiens à vous attester que je vous suis tout acquis. »
D’après Wikipédia


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