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   Carnet de deuil  

 

Disparition d’Andrée ETIENNE,

doyenne de l’association.

 

Elle avait fêté ses 103 printemps

le 28 mars dernier !


28 mars 2020

le covid perturbe la réunion de famille organisée pour son centième anniversaire,

Il ne sera pas dit que le virus aura le dernier mot !

C’est depuis le balcon de son appartement de  la résidence des Jonquilles à Vandoeuvre qu’elle partage ce moment avec sa famille qui ne voulait pas manquer ce rendez-vous !


Andrée est née le 28 mars 1920 à Liffol-le-Petit en Haute-Marne. En 1945, elle épouse Robert Etienne, un ami de la famille.

Ancien prisonnier de guerre, Robert décédera des suites maladies contractées lors de sa captivité, alors que leur fils Jean-Louis n’a encore que 18 mois.

A 28 ans, Andrée se retrouve veuve et mère d’un petit garçon.

Berthe Etienne, sa belle-mère, une femme au caractère fort, lui propose de travailler à ses côtés dans la boucherie familiale. Elle l’incite aussi à passer son permis de conduire, pour faire les tournées.

Courageusement, Andrée reprend donc le commerce aux côtés de sa belle-mère.

Lorsque Jean-Louis a dix ans, la famille déménage à Nancy où Andrée devient  vendeuse chez Vuillaume place Saint-Epvre.

Jean-Louis est lui élève au lycée Poincaré. Un lycée où il fera toute sa scolarité et où il fera ensuite quasiment toute sa carrière comme professeur d’histoire.

En mai 2016, Jean-Louis n’a que 69 ans, lorsqu’un malaise fatal l’enlève brutalement à l’affection de sa famille.

Pour Andrée, ce sera la «plus grande peine de sa vie »

Andrée était aussi une passionnée de théâtre et de chant et de lecture. Elle pratiquait la gymnastique.  

Très entourée par sa famille, elle a toujours été une femme très soignée et coquette. Lors de ses escapades en ville, elle aimait faire des petits achats fantaisie, et terminer par un repas au restaurant. 

Malgré les deuils, les difficultés et les aléas la vie, Andrée a toujours fait face,  elle fait preuve d’un formidable appétit de vivre qui faisait l’admiration de tout son entourage.

Ses obsèques seront célébrées ce mardi 5 septembre à 13h30 à la chapelle de la Sainte Famille à Vandoeuvre.

(EHPAD Sainte Famille, 17, rue de Bois le Duc, 54500 Vandoeuvre lès Nancy)

 

A Jeanne Chantal, sa belle fille, elle aussi membre de l’association, et à toute la famille d’Andrée nous adressons nos plus sincères condoléances.

 

En ce jour, nous partageons également une pensée spéciale pour Jean-Louis trop tôt disparu.



Joël Riesterer s’en est allé

 

C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris la disparition, la semaine dernière, de notre ami Joël Riesterer, « binôme » de notre collègue et ami Michel Auburtin.

 

Joël, était membre de l’association depuis de longues années. Personnage particulièrement généreux et attachant, il accompagnait Michel chaque fois qu’ils pouvaient apporter leur aide.

 

Ami de Michel depuis 47 ans, son départ laisse un immense vide pour tous ceux qui le côtoyaient.

 

A sa famille, et à tous ses proches, nous présentons nos plus sincères condoléances.

 

Un cœur sur la main

 

Joël Riesterer, âgé de 65 ans, s’est éteint à son domicile le 26 août 2023 à Algrange (Moselle).

Il était, entre autres, membre de notre association « Espace Mémoire de Lorraine 1939-1945 » depuis de nombreuses années.

Joël s’intéressait beaucoup à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Il avait d’ailleurs fait partie un temps du C.D.R.H. de la BA 133 de Nancy Ochey. Il était également adhérent à A.S.C.O.M.É.M.O. de Hagondange.

Il était le deuxième garçon d’une fratrie de trois frères.

Sa carrière professionnelle a été variée : il a tout d’abord travaillé dans la torréfaction, puis il a exercé le métier de conducteur d’engins dans une sablière. C’est en qualité d’agent de sécurité au Luxembourg qu’il va accomplir ses dernières années de travail. Depuis trois ans, il était en retraite.

Au fil de son parcours de vie il a tissé de nombreux liens avec les autres et il s’était créé un grand cercle d’ami(e)s. Joël avait de nombreuses qualités et chacun pouvait apprécier combien il était dévoué et généreux. Comme dit le proverbe : « il avait le cœur sur la main ».  C’était aussi un bon vivant, il aimait plaisanter, voyager et apprécier la bonne chair !

En dehors de sa passion pour l’histoire, il nourrissait un grand intérêt pour l’automobile et la F1. Il se réjouissait d’acquérir une Alpine Renault qu’il devait recevoir ce mois-ci.

Ses amis sont venus nombreux lui rendre un dernier hommage le jeudi 31 août 2023 en l’église de Volkrange (Moselle) lors de la cérémonie religieuse qui lui été consacrée. 

Sa bonne humeur et sa gentillesse vont beaucoup nous manquer !

                                                                                         

                                                                                                                                         Michel Auburtin























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