actualité
Disparition de Patrick VOLSON
C’est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons avec retard, la disparition de Patrick Volson.
Patrick
avec qui nous avions eu l’occasion de travailler en 2005 lorsqu’il
préparait et réalisait son film « Le temps de la désobéissance ».
Le
temps de la désobéissance, prix du scénario à Luchon, en 2006,
s’inspire de l’histoire des « flics de Nancy », sa ville, qui en 1942,
défiant les lois de Vichy, décidèrent au péril de leur vie de sauver
des familles juives.
Patrick était originaire de Nancy, où il fit ses études secondaires au lycée Poincaré.
Nous nous associons à la douleur de ses proches.
.
Quelques hommages à Patrick
Le réalisateur Patrick Volson est mort
30 août 2016
La lettre de l'Audiovisuel
Le
réalisateur de fictions et de documentaires Patrick Volson s’est éteint
le 27 août des suites d’une longue maladie. En 1989, son film “Paroles
d’otages”, écrit et réalisé avec le journaliste Jean-Claude
Raspiengeas, fut récompensé du Fipa d’or. En 1992, sa première fiction,
“Papa veut pas que je t’épouse”, comédie sur le mariage mixte, fut
unanimement saluée par le public et la critique. En 2006, “Le Temps de
la désobéissance”, écrit avec Corinne Atlas, avait reçu le prix du
scénario au festival de Luchon. Ses obsèques auront lieu le 2 septembre
2016 à 10h30, au crématorium du Père Lachaise.
http://www.lettreaudiovisuel.com/le-ralisateur-patrick-volson-est-mort
29 août 2016
Patrick Volson, l’élégance et la bienveillance
Le
réalisateur et co-président de la commission Télévision de la SACD
Laurent Lévy rend hommage au réalisateur Patrick Volson, disparu le 27
août dernier.
Patrick Volson vient de disparaître.
Cet
homme pudique et discret, ce réalisateur aux ressources créatrices
inépuisables incarnait à lui seul toutes les facettes d’une télévision
de la diversité, de la culture populaire, de l’ouverture au monde.
A
ses nombreux talents venait s‘ajouter l’élégance, celle du cœur qui
faisait de lui un homme aimé et respecté de tous ses amis,
nombreux.
Pétri
de culture et d’histoire, sa curiosité était sans limites, et l’avait
conduit d’abord sur les chemins du film documentaire, genre où il
excellait, avant d’aborder la fiction.
En
1989, son film Paroles d’otages, écrit et réalisé avec son complice le
journaliste Jean-Claude Raspiengeas, fut récompensé du Fipa d’or.
Ce
documentaire remarquable menait une enquête minutieuse, qui mêlait déjà
investigation et fiction, et faisait vivre au spectateur une véritable
plongée dans les conditions de vie des otages. Nous y découvrions le
baron Empain dans la tente où ses ravisseurs le gardaient confiné, ou
encore Jean-Paul Kauffmann, l’ex-otage du Hezbollah libanais, à la
recherche d’une source de lumière, symbole de vie. C’était stupéfiant.
Les
films de cet auteur prolifique portent tous la griffe de sa profonde
humanité, toujours pimentée d’un humour dont il ne se départait que
rarement : la marque des grands. Maman veut pas que je t’épouse, sa
première fiction en 1992, écrite avec une autre de ses complices, la
scénariste Corinne Atlas, reste un modèle de comédie qui aborde de
manière hilarante la question du mariage mixte au sein d’une communauté
juive que Patrick, en fervent républicain athée, a sans cesse
questionné au cours de son histoire.
Comédies,
polars, films d’époque, à la télévision, il a abordé tous les genres,
et on ne peut que regretter que ses projets les plus audacieux n’aient
pu voir le jour, et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé.
Digne, et discret, Patrick ne se plaignait pourtant jamais : il avançait et combattait.
En
2006, Le temps de la désobéissance, prix du scénario à Luchon, encore
une fois écrit avec la complicité de Corinne Atlas, et produit par sa
femme Annie Volson, racontait le parcours de ces flics de Nancy, sa
ville, qui en 1942, défiant les lois de Vichy, décidèrent au péril de
leur vie de sauver des familles juives. C’était des justes. Un hommage
leur fut rendu.
Notre ami Patrick Volson était un juste lui aussi, à sa manière.
La SACD et tous les auteurs te remercient et te saluent Patrick.
Laurent Lévy
http://www.sacd.fr/Patrick-Volson-l-elegance-et-la-bienveillance.4680.0.html